Les addictions et le manque de père

Voici un extrait de Bert Hellinger sur les addictions où il cite la cigarette et l’alcool.

Addiction

Extrait de Laws of Healing (Les lois de la guérison). Traduction personnelle

Les addictions apparaissent quand quelqu’un manque à une personne et lui sert alors de remplacement. Qui manque dans d’une addiction ? La plupart du temps, c’est le père.

Sans le père, on ne peut faire l’expérience d’être entier et complet. Alors, la terrible envie est la nostalgie de retrouver ce qui a été perdu, de telle manière que l’on puisse être entier grâce à son aide. Mais, comme l’addiction est seulement un remplacement, il ne peut satisfaire ce besoin. Alors, l’addiction continue… sans le père.

Comment peut-on aider les personnes dépendantes ? Comment peuvent-elles s’aider elles-mêmes ?

La dépendance la plus courante est la cigarette. Avant tout, cela les aide quand elles fument avec plaisir. La cigarette apporte alors la conscience de ce qui leur manque dans leur vie. Si elles veulent fumer, elles ressentent le manque de leur père par exemple. Aussitôt qu’elles tirent sur leur cigarette, elles imaginent leur père, aspirent profondément la fumée dans leurs poumons et, en pensant à lui, disent : « je te donne une place dans ma vie et dans mon cœur ». Et elles continuent à fumer jusqu’à ce qu’elles ressentent leur père à l’intérieur d’eux.

C’est à peu près la même chose avec l’alcool. Les personnes dépendantes boivent à la santé de leur père à chaque fois qu’elles prennent un verre. Alors, qu’elles boivent lentement et profondément, comme si elles buvaient leur père de plus en plus profondément, jusqu’à ce qu’elles se sentent en entier avec lui.

Que peuvent faire les mères ici ? Comment peuvent-elles aider leurs enfants dépendants ? En reconnaissant qu’elles ne représentent que la moitié des parents de leurs enfants. Au lieu d’éloigner leur enfant de leur père, elle les amène vers lui avec amour.

Ce mouvement commence avec la volonté d’une mère de voir et d’aimer le père dans les enfants en souvenir du moment où ils étaient ensemble. Ainsi, les enfants peuvent devenir complets et être en bonne santé.

Si vous avez des remarques, laissez-moi un commentaire.

68 réflexions au sujet de “Les addictions et le manque de père”

  1. Bonjour!
    J’ai une question particulière à vous poser au sujet de l’addiction en génerale et de l’alcool en particulier.
    ces derniers mois j’ai participé dans le cadre de ma formation à plusieurs ateliers et curieusement deux cas semblables se sont presentés à peu de temps d’intervalle. Il s’agissait de jeunes hommes dans la trentaine. J’ai representé la mère de l’un deux.
    Je me sentais comme une plante toxique , d’ailleurs ceux qui m’approchaient s’endormaient. Le jeune homme arrivait vers moi et je l’enlaçais. au fond une rangée d’hommes dont certains en colère, tapaient du pied. Le jeune homme n’allait pas vers eux, leur tournant le dos.
    Le deuxième travail un peu semblable: le jeune homme ne va vers le cercle d’hommes qui attend impatient. (Lui si y est allé)
    Il n’était pas question d’addiction dans ces constellations. Simplement un accaparement des femmes qui empechent l’accès au père. (ce qui peut biensur conduire à l’addiction).
    L’image de ces femmes m’a tout de suite fait penser au matricentrisme breton et au problème d’alcohol en Bretagne. (Je suis bretonne, de Brest mais j’habite l’Espagne d’oú mon interet car je n’ai jamais assité à un atelier en France)
    Voici ma question: vous avez animé des constellations en Bretagne, dans le Finisterre, avez vous remarqué une forte tendance à ce probl`me d’accès au père? Si oui, pouvez vous faire un rapprochement avec l’alcoolisme?
    Je sais qu’il faut se garder des géneralisations mais je voudrais savoir si mon intuition est juste.

    Merci!
    Sophie

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    • Bert Hellinger lie l’addiction au fait que la mère empêche le fils d’aller vers le père. Le fils boit au nom du père pour rappeler à la mère qu’il est bien le fils du père. J’ai animé des constellations sur ce thème en Bretagne. Une personne représentait un oncle noyé… Je pense que l’on peut peut-être remonter aux marins morts en mer, dont les descendants portent la mémoire.
      Sinon, ce peut être une dynamique de fils à maman, une identification à un partenaire précédent, un frère ou un grand-père maternel, ce que j’ai constaté. Ce qui peut expliquer l’enlacement de la première constellation.
      En espérant vous avoir éclairé sur le sujet.

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      • Bonsoir!
        Merci de me répondre!
        Oui, c´était exactement cela: empêcher le garçon d’aller vers le père. Et pour la première vous venez de me donner la solution car ce que je n’avais pas dit c’est qu’à un moment la mère -que je représentais- se sentait comme une amante, il y avait confusion..!!!
        Pour ce qui est de la Bretagne, la mer, les marins..oui, mais on a toujours énormément bu en Bretagne au bord de mer comme dans les terres. En fait, j’ai lu il y a longtemps un livre intitulé:  » Le matriarcat psychologique des bretons » de Philippe Carrier, reconnu ethnopsychiatre. Ecrit entre les années 70 et 80, l’auteur étonné de l’alcoolisme et des psychopathologies fréquentes dans le Finistère, découvre au sein des familles un thème récurrent: le matricentrisme. Le livre tente d’expliquer le lien entre alcool et matricentrisme. C’est une étude interessante de psychiatrie, d’ethnonologie, d’histoire et de sociologie. Par ailleurs le culte le plus important en Bretagne est celui de Sainte Anne représentée enseignant à lire à Marie. Jusqu’à peu en France on appelait les bretons  » adorateurs de grand-mères » . Ce qui est vrai: la figure de la grand mère maternelle est très importante.
        Le fond de ma question était de savoir si vous comme thérapeute aviez remarqué ce cas de figure plus que dans d’autres régions

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        • J’avoue humblement ne pas avoir fait de statistiques sur le sujet. J’ai essayé avec une amie qui travaillait dans un centre d’alcoologie, mais je n’ai pas vu de GMM omniprésente. D’autant plus qu’il est préférable de chercher dans l’autre direction, vers le père et un homme à qui la personne qui boit est inconsciemment fidèle. J’ai eu récemment le cas d’un fumeur de cannabis identifié au grand-père paternel.

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          • Merci!
            Oui je comprends.
            En fait Philippe Carrier ne parle pas de GMM omniprésente (sauf quelques cas) mais il parle d’hommes infantilisés par leur mère puis par leur épouse. Souvent tout se dégrade à la naissance du premier enfant.
            Il a également fait dessiner à des enfants de Cm2 (en 1980) leur famille: pour les enfants « bretons ». Il remarque que la mère est dans la grande majorité des cas représentée en premier.
            De toute façon il est vrai qu’il vaut mieux chercher l’identification.
            Dans une chaîne comme celle-ci on peut être voir l’alcool comme une manière détournée de prendre la force du père alors que que la mère s’y oppose.
            Quand j’étais au collège (vers 1990) il y avait des garçons de 14 ans déja en cure pour alcoolisme… Cela me laisse songeuse.
            Mais c’est vrai : s’en tenir à l’identification!

          • Oui, c’est plus simple de s’en tenir à l’identification. De plus, cela permet de ne pas rejeter les gmm en les rendant responsables.

  2. Bonjour,

    J’ai lu attentivement votre texte, et je le trouve très intéressant. Une question me vient à l’esprit concernant mon enfant, qui encore très jeune, le fait que son papa est décédé, est-ce qu’il va être attiré par une addiction, qui soit à l’alcool ou autre ?

    Merci pour cet article et ce que vous faites.

    Lallie

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    • Non, je ne pense pas qu’il soit attiré par une addiction. L’important est que vous lui parliez en bien du père. Vos parents ont-ils perdu un enfant ?

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  3. Bonjour,
    Je ne fume plus mais je bois de temps en temps pour faire passer mes angoisses. Mon père est mort en 2007 et/mais il a été maltraitant… Je ne sais comment me positionner face à ça. J’ai encore en moi, dans ma « structure » j’ai l’impression tout ce qu’il m’a dit et fait et qui me définit encore.
    Que faire ?
    Un grand grand merci.

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    • Différenciez le trauma personnel, la « maltraitance » à cicatriser par de l’EMDR et la dynamique, qui est d’accepter que votre père fut votre père, même s’il fut maltraitant, et que votre mère fut votre mère, même si elle ne vous a pas protégée.

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  4. Merci encore.
    Pour mon père c’est accepté je ne lui en veux plus. Pour ma mère c’est très vif, je suis très en colère contre elle :-/ L’EMDR j’en ai fait. Cela peut-il fonctionner pour cette colère ? Qu’est-ce que vous appelez la dynamique ?

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    • Oui, normalement l’EMDR est efficace contre les traumas dont on a un souvenir. La dynamique signifie que cela peut être une émotion étrangère, celle de quelqu’un d’autre. Quand elle est étrangère, l’émotion ne peut se résoudre qu’en constellation familiale.

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  5. Je n’ai pas forcément de souvenirs précis mais une sensation forte en moi. Je vais reprendre mes recherches pour trouver un praticien en emdr.
    Merci beaucoup.

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  6. Bonjour,
    je trouve parlant cette relation entre addiction et recherche du père.

    Avez-vous une expérience de l’anorexie mentale (restrictive, sans crises de boulimie); on se réfère souvent à la mère mais la recherche du vide et son contrôle ne relève-t-elle pas d’une recherche du père?

    Et si oui, comment agir pour dissoudre tous ces schémas auto-destructeurs ?

    Merci pour votre éclairage

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    • Bert Hellinger lie toujours l’anorexie d’une fille au père. Je l’ai constaté dans le peu de cas que j’ai vu. Le plus simple est de venir en constellation familiale.

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  7. mon fils est alcoolique depuis c’est 10ans et fumeur de canabis, depuis un an il a choisi de se libérer du canabis mais l’alcool est de plus en plus présente, merci pour c compression, son pèré a été maltraitant envers lui et moi m^me ainsi que sa soeur, depuis ma vie me conduit toujours vers des hommes alcooliques qu dois je comprendre ayant eu moi même un père alcoolique mais depuis qu’il a du diabète ceci est derrière et nous en avons parler librement il n’avait pas eu conscience de notre souffrance  » lui aussi avait peur de son père comme mon fils »
    merci pour l’aide que vous m’apporterer pour comprendre mon fils et mon compagnon

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    • Je ne peux vous donner une réponse sur mesure. Avez-vous perdu des enfants ? Avez-vous connu quelqu’un avant le père ? Ce pourrait être des dynamiques qui font que votre fils ne peux pas s’appuyer sur son père. Cordialement.

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  8. Bonjour,
    Je viens de voir votre page qui dit que « Les addictions apparaissent quand quelqu’un manque à une personne et lui sert alors de remplacement ».
    Je pense que c’est exactement le problème de mon fils, qui même si son père est là, il a toujours était manquant pour lui dans son enfance et même maintenant adulte (il a la trentaine). Depuis plus de 10 ans mon fils est alcoolique et est dans le déni total, il fume beaucoup aussi et depuis quelques années a déclenché un psoriasis énorme sur tout le corps et la tête. Je pense de plus en plus que ces addictions sont dues au fait que son père ne lui a rien apporté durant son adolescence et que maintenant adulte il n’a aucun repère et il est complètement déboussolé.
    Pensez vous que je puisse moi sa mère remédier à ce problème « du manque de père » en faisant une constellation familiale. Auriez vous des adresses à me donner sur le 33

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      • Bonsoir, et merci de votre réponse,

        Mais je ne comprend pas vraiment pourquoi il indique à sa mère par se comportement qu’il veut être fidèle à son père, puisque son père ne sait jamais réellement occupé de lui étant jeune et ne lui a rien appris de la vie, alors que sa mère au contraire l’a constamment « materné » même un peu trop d’ailleurs?
        Merci de votre réponse.

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  9. Bonjour,

    J’ai 2 enfants (une fille de 5 ans et un garçon de 7 ans).
    J’ai fui leur papa, violent (violence morale principalement) il y a 2 ans.
    Monsieur ne me le pardonne pas et il y a aliénation parentale « votre maman est laide à l’intérieur », « votre maman a la tête à l’envers », et j’en passe.
    C’est d’une tristesse infinie, et normalement, je sais qu’on doit parler de l’autre parent en bien.
    Mais dans ce cas, c’est difficile puisque je suis agressée, qu’ils sont tristes pour moi, je leur montre que ça n’a pas de prise sur moi pour les rassurer, mais je me sens parfois maladroite avec eux. Je ne fais pas d’amalgame entre ma vie d’ex femme et ma vie de maman, je tente de les protéger au mieux, mais j’ai peur des futurs dégâts occasionnés. Je sais qu’un fils s’identifie à son papa, mais je crains cette identification à un modèle toxique.
    Mon petit garçon est au centre des stratégies de manipulation, ma fille ne compte apparemment pas (j’ai beaucoup lu sur la Perversion Narcissique et je pense comprendre la raison). Il y a tellement à en dire… Bref, que me conseilleriez-vous?
    Au plaisir de vous lire à nouveau,
    Sandy 🙂

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    • Ah oui ! Précision importante selon moi: aliénation aussi par les grands-parents, qui ne m’ont pas non plus pardonnée d’avoir éloigné leurs petits-enfants et qui me tournent en dérision et propos dénigrants à mon égard. Ce sont les enfants qui me rapportent tout ceci.
      Moi je n’ai plus contact avec ces gens.

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    • Sandy, avez-vous eu un avortement ? Il est à mon avis, plus simple de mettre des mots sur les sentiments que l’on vit (tristesse, colère…) en face des enfants, tout en disant que vous restez la mère. Ils perçoivent la réalité et cela leur permet de faire confiance en leur intuition.

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  10. bonjour, je viens de voir votre site ,je n’ai pas tout lu mais je vais m’y pencher serieusement.
    vous parlez d’addiction des garçons
    Moi j’ai une fille de 30 ans qui est addict à l’alcool et anorexique ,depressive ,
    il ne lui arrive que des episodes catastrophiques :brulée sur 30% du coprs à 3 ans ;3 operations de l’appendicite en 3 semaines à 15 ans ,3TS
    et là chirurgie reparatrice du sein ,erreur medicale et hemorragie ,elle sort juste de la clinique ave une hematome qui lui couvre le 3/4 du corps ,a dû etre réopérée en urgence hier ,j’avoue ma perplexité ,je ne sais plus
    je vais faire une constel mère /fille mais après je ne sais pas ;elle a des problèmes avec sa fille qui se prend pour la « mère de sa mère » c’est d’ailleurs un peu pour ça que je fais la constel.
    Le père est présent mais c’est toujours moi qui ai dû prendre les decisionspar rapport au coprs medical ,absebce complete de réactions de ce côté car gros complexe par rapport au coprs medical
    merci pour votre reponse

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    • Geneviève, je n’ai pas de pistes pour l’instant. Le mieux serait de m’envoyer un arbre généalogique, si vous avez perdu des enfants, des soeurs, etc…

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  11. Bonjour,
    J’ai été anorexique vers l’âge de 12 ans, nous avons fait avec ma famille (père, mère, frère) des thérapies familiales qui ont un peu aidé. Récemment, j’ai fait une constellation (sur la problématique de devenir mère), et le constellateur s’est penché sur le côté maternel ; je crois qu’il a été résolu (ma mère était absente, je pense qu’elle ne voulait pas de fille et ne savait pas comment être mère elle même, nous l’avons longtemps appelé par son prénom avant de l’appeller « maman »….je devais avoir 14-15 ans!!!). J’ai tout de même l’impression que le père a son rôle dans le fait que j’ai été anorexique, j’ai l’impression qu’il a endossé les deux rôles (père et mère). J’ai avorté à l’âge de 20 ans (mes parents m’ont très fortement incité à le faire, c’était une hérésie d’avoir un enfant à mon âge, il fallait que je fasse des études, devienne indépendante financièrement, etc), et quand je suis retombée enceinte vers 30 ans, j’ai avorté directement, sans en parler à personne.
    Aujourd’hui, à 40 ans, je suis avec un homme qui a deux enfants et qui enfin (au bout de 2-3 ans de discussions, etc), a consenti à avoir un enfant avec moi, mais manque de bol, il a quelques problèmes de spermatozoides, donc nous passons par la case FIV (je suis de mon côté apparemment fertile et sans problème particulier, si ce n’est mon âge).
    Je me pose des questions : pourquoi avoir choisi cet homme là qui a des problèmes de fertilité avec moi, et finalement, est-ce que je neferais pas un bloquage de mon côté ?
    Bonne soirée,

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    • Le mot « blocage » renvoie à un avortement, probablement le vôtre. Peut-être qu’inconsciemment vous ne voulez pas d’enfants, dynamique liée probablement à des traumatismes systémiques. Le père a-t-il perdu une soeur ou sa mère prématurément ?

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  12. Bonjour,

    Merci pour votre réponse.

    Mon père est enfant unique, sa mère est encore vivante. Je ne sais pas si ma grand-mère a fait des fausses couches ou avorté…

    Ce que je sais c’est qu’elle avait des amants (mon père a t-il inconsciemment souffert de cette « réputation »?), mon grand-père (son mari dont elle s’est séparée) que je n’ai pas connu est mort très tôt de la goutte. Mes GPP étant commerçants (boucherie), mon père a été placé chez une nourrice puis on l’en a retiré car il a eu un accident (on ne sait pas vraiment quoi, la nourrice ne l’a jamais dit) et il a perdu des phalanges de l’index et du majeur.
    Du côté maternel et paternel, les femmes ont eu peu d’enfants (GMM en a eu 2, à 17 ans d’écart, la deuxième étant un « accident ». Ma GMM était elle même fille unique. GMP, 1 enfant, mon père, elle a un frère mais qui n’est pas du même père).

    Du côté maternelle, la fertilité n’est pas un problème. Je pense que la lignée maternelle ne voulait pas d’enfants (ou pas beaucoup) et ne faisait donc pas l’amour (en ces temps, les femmes avaient une tripotée d’enfants car pas de contraception).

    Dans la lignée paternelle, mon AGmP était une femme forte, qui a divorcé, puis s’est remariée (elle a perdu ce second mari) et a finalement vécu jusqu’à la fin de ses jours avec sa fille, ma GMP…!! Ma GMP, une fois divorcée elle aussi de son mari, a trouvé un amant mais ne s’est jamais remise en ménage et a vécu avec sa mère. Elle vit aujourd’hui seule.

    Bonne journée,

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    • Osez demander à votre GMP encore en vie si elle a perdu des enfants. Vous n’avez pas de frère ? Car votre père a perdu son père jeune…
      Et vos parents n’ont pas perdu d’enfants ?

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  13. J’ai demandé à mon père car ma GMP a Alzeihmer.
    Il m’a dit qu’elle a effectivement avorté après avoir donné naissance à mon père (il devait avoir 4-5 ans)
    J’ai un frère ainé.
    Mes parents : premier avortement avant la naissance de mon frère aîné, puis une grossesse extra-utérine après ma naissance.

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    • Il est probable que l’anorexie vienne de l’avortement de la GMP (et que l’enfant soit une fille à laquelle vous êtes identifiée), et que les difficultés de votre relation actuelle viennent de l’avortement avant votre frère aîné (est-ce un garçon ou une fille pour vous ?) et de vos deux avortements. J’ignore si la grossesse extra-utérine après vous peut agir.

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  14. Ca expliquerait bien des choses, notamment ce complexe du survivant que j’ai, d’après le constellateur de la dernière constellation que j’ai faite en tant que représentante. Tout le monde présent avait ce complexe, les personnes constellées et les représentants.
    Je n’avais jamais envisagé le possible sexe de l’avortement de mes parents avant mon frère….J’ai fait un travail sur mes deux avortements, je les ai identifiés (pour moi c’était deux garçons!) et laissés partir.
    Mon compagnon actuel a deux filles. Peut être aussi qu’au fond de moi je redoute que l’enfant qu’on aura ensemble sera une fille ? J’ai l’impression d’être dans le contrôle plus que dans l’accueil.
    Merci pour vos suggestions précieuses et d’avoir pris le temps de me répondre.

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    • Je ne suis pas d’accord avec le fait de « laisser partir » vos deux garçons. Ils sont toujours là, surtout si vous en voulez d’autres. L’expiation s’arrête quand vous acceptez de les regarder dans les yeux, s’appuyant sur leur père, en face de vous : « je vous remercie d’avoir fait de la place pour moi et je vous donne une place dans mon coeur ».

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      • Oui, les mots n’étaient pas bien choisis. Mes deux garçons ont définitivement une place dans mon coeur.
        Je vais répéter cette phrase pour chacun d’eux, en imaginant leur père qui se tient face à moi.
        Merci encore.

        Répondre
  15. Deux pères différents, tous les deux Brésiliens, dont un que je vois encore fréquemment et avec lequel j’entretiens encore de très bonnes relations et j’en suis heureuse. L’autre père habite au Brésil donc c’est plus compliqué d’être en lien mais nous nous parlons de temps à autre, via les réseaux sociaux. Donc il y a une certaine paix avec les pères qui est appréciable.

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  16. Re bonjour,

    Je reviens vers vous aujourd’hui, toujours en quête de sens et d’apaisement.
    Figurez-vous que je suis tombée enceinte début juin, naturellement, quelle joie !
    Pourtant, deux semaines plus tard, le verdict est tombé : la grossesse n’est pas évolutive, je vais faire une fausse-couche.
    Ce bébé a été tellement attendu, et une fois venu, je me suis tellement projetée, mon chéri était ravi, lui qui avait un peu peur, j’ai plané pendant 15 jours…
    Une fois l’annonce de la fausse couche faite, j’ai demandé à me faire aider en prenant des médicaments car je ne supportais pas de « porter la mort » et d’attendre qu’il sorte naturellement. C’était psychologiquement intenable, je suis faite pour porter la vie.
    Je pleure et fais mon deuil, j’ai parlé à cet enfant et lui ai dit que je le remerciais de m’avoir choisi, que je gardais une place dans mon coeur pour lui. J’ai un sentiment d’abandon, comme s’il avait choisi de ne pas rester.
    Moi qui ai déjà avorté deux fois, je trouve que la fausse couche est difficilement supportable. En même temps, je me dis que je suis tombée enceinte, l’expiation avait peut être pris fin ?
    Quel est le sens des fausses couches ? Est-ce encore l’expiation ?
    Merci de votre aide, une bonne journée,

    Répondre
  17. Bonjour,
    Suite à ces réponse cela est aidant pour moi . Un grand merciiiiii
    J’ai fait constellations familiales pour conflit loyauté
    Autre problème actuellement :
    J attire des hommes qui ont été addicts
    Ou entre plusieurs femmes .
    Grâce à vos réponses je me suis rendue compte que finalement je n ai pas pu toujours m appuyer sur mon père car a 45 ans j ai appris par ma mère (père décédé)car j ai demandé ! Mon père avait vécu avec une femme ayant une petite fille de 8 ans et quand ma mère était enceinte de moi , sa sœur avait 14 ans ( première petite fille symbolique pour ma mère).
    En fait je ne suis pas la fille unique de mes parents !
    Quelle question a poser pour moi en constellation familiale ?

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  18. ….precision supplémentaire :
    Donc Fille unique biologique mais pas fille unique symboliquement!
    Je remplis comment mes vides ?
    Suis je dans le triangle mère père enfant et pas dans la dyade ? Car je voulais toujours que le couple de mes parents fonctionne …

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  19. Merci pour votre réponse un début de nouveau cheminement pour moi …
    Ce qui me préoccupe est la peur de
    M engager avec un homme! Un amoureux ! Donc j attire des hommes entre plusieurs femmes…
    De plus ma mère est décédée en avril 2020 comment puis je m appuyer sur ma mère ?
    Par contre sa sœur( sa première fille symbolique) est encore vivante .
    Et je suis la cadette entre 2 frères et je suis d une famille méditerranéenne ou mon père était plutôt jaloux ma mère n a pas pu travailler génération aussi des femmes à la maison
    Mon père était paternel mais je n ai pas voulu m appuyer sur mon père car je ressentais ce secret qu il m a caché d avoir vécu avec une femme et sa petite fille
    Bonne journée ensoleillée

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    • La préoccupation est actuelle et correcte. La solution est de s’appuyer sur la mère en disant à la première femme du père « je sais que je n’ai rien à voir avec toi ». Quels sont les parents du frère aîné ? Pour savoir si votre mère est la première ou la deuxième vis à vis de la mère de votre demi soeur ?

      Répondre
  20. Merci
    Ce qui me préoccupe est ma peur de l engagement donc j attire des hommes entre plusieurs femmes….
    Une piste évoquée est celle de la présence de mon père mon premier homme symboliquement ?

    Répondre
  21. Comment m appuyer sur la mère puisque ma mère est décédée en avril 2020 ?
    Je suis identifiée par mon père ou ma mère ? à la première femme .
    Bonne journée ensoleillée

    Répondre
  22. La femme avec laquelle mon père a vécu était mère d une petite fille d un autre homme , ce n est pas ma demi-soeur ( = mon père a vécu avec une fille mère)
    Nous sommes une fratrie de 3 enfants biologiques de mon père et ma mère .
    Donc mon frère aîné est le premier enfant de mes parents.
    Suis je en lien symbolique avec cette petite fille de la première relation de mon père…car mon père me protégeait aussi !

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    • OK, donc imagine cette femme à la droite de ton père et ta mère à sa gauche. Tu dis à cette première femme « je n’ai rien à voir avec toi » et tu t’appuies sur ta mère qui est à la gauche de ton père. J’espère avoir été clair…. Voici un lien vers un article.

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  23. Un grand merci pour ces informations
    Et je suis aussi fille à papa et les lettres de l aube à la vie me parle et descendant d emmigration …
    Appuyer cela veut dire?? parler avec le coeur?? et je me mets coté gauche ou face à ma mère ??
    Faites vous des constellations sur Lyon
    Ou en visioconférence ?
    Vos livres sont en librairie ?

    Répondre
  24. Je vous remercie pour ces conseils précieux et généreux.
    Avec plaisir pour une constellation familiale sur Lyon
    Et bravo pour vos livres et faire un choix de livre à ma problématique….
    Bien à vous

    Répondre
  25. Bonjour, j’ai oublié de rajouter que j’ai rencontré un homme ayant une petite fille qui me fait répéter l’histoire de mon père avec une fille mère avant que mon père se marie avec Maman. J’ai l impression de vivre un copier coller de l histoire de mon père car il n y a pas d’engagement des deux côtés…. Dois je guérir une blessure émotionnelle ou l’histoire a t’elle de l’avenir ….suis je encore identifié à cette femme mère ? Bien à vous

    Répondre
    • Il n’y a pas de « blessure émotionnelle », juste une identification. L’important est de savoir si cet homme reste ou non… S’il a tendance à dire non et s’il est un fils à maman…

      Répondre
  26. Il est lui aussi un fils à papa comme moi
    Qu entendez vous par s il a tendance à dire non ?
    (Non vis à vis de notre relation ?)
    Bien à vous
    Un grand merciiiiii pour votre aide

    Répondre
    • Comme votre père n’est pas resté avec sa première compagne, vous pouvez chercher la même relation, avec une personne qui ne « reste » pas. Cela peut se manifester en disant « non » ou en changeant de sujet, la personne montrant ainsi son intention de ne pas rester dans la conversation. Pour les hommes, la dynamique la plus courante est celle de fils à maman, c’est à dire identifié à une personne proche de la mère. Cela fait un beau couple qui ne dure pas, un fils à maman avec une fille à papa, tout comme Camille Claudel et Auguste Rodin.

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