Je suis contente de te voir en vie

Récemment, j’ai animé une constellation familiale d’une cliente qui se plaignait de sa sœur vivante et qui avait perdu une première sœur.

Un tableau de Théo Van Rysselberghe (1862-1926)

Et voici la dynamique familiale d’une fratrie féminine qui a perdu l’un de ses membres, révélée en constellation familiale.

La question initiale

La cliente se plaint de sa sœur aînée qui « l’étouffe ». En réalité, la soeur « aînée » est la 2e car une première sœur est morte avant elle.

Le premier placement de la constellation familiale

Je lui demande de placer quelqu’un pour elle et sa représentante va bien. Puis, je lui demande de prendre une représentante pour sa sœur aînée vivante, la 2e car l’enfant mort est le premier.

Celle-ci se place en face de la représentante de la cliente et reste « collée » même quand la représentante de la cliente veut bouger.

Le deuxième placement de la constellation familiale

Une représentante de la sœur morte est placée à la droite de la représentante de la cliente. Aussitôt, la représentante de la sœur change de comportement. Elle se détache de sa petite sœur et est fascinée par la première sœur morte. Et nous arrivons au placement final.

Où la sœur morte prend sa place d’aînée.

Le placement final et le bon ordre

Je fais échanger des paroles classiques entre la première et la deuxième sœur :

« Regarde-moi avec bienveillance si j’ai un destin plus léger que le tien ».

« Tu me donnes une place dans ton cœur, tu es libre. »

Puis entre les deux sœurs vivantes :

« je suis contente de te voir en vie ». Et réciproquement.

En conclusion : garder sa place

Il était important que la 3e reste à sa place. Le comportement « compulsif » de la 2e sœur est une indication de sa dynamique morbide et de lui dire « je suis contente de te voir en vie » lui donne des clés sur son intrication, celle d’avoir perdu un frère ou une sœur morte qu’elle veut rejoindre.

Pour aller plus loin

Un article de base : avez-vous un frère ou une soeur morte ?

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