En revenant du Japon, je fus stupéfait par le manque d’hospitalité en France, contrairement au pays d’où je venais.
Comment réagir à ce phénomène typique d’un français qui ne veut pas aider un étranger ?
Le contexte : arrivée à Roissy
Arrivé à l’aéroport de Roissy à 23 heures, il n’y avait plus de RER pour Paris. Comme une personne m’indique qu’il existe des bus de remplacement pour aller à Paris, je change de terminal et aperçoit un espagnol qui cherche aussi un moyen d’aller à Paris. Nous montons dans un bus intitulé « Nous remplaçons le train ». Comme l’espagnol demande au chauffeur comment arriver à sa destination, le chauffeur lui répond de parler plus fort et qu’il ne s’arrêtera pas en route, uniquement à la gare du Nord.
De plus, ce chauffeur s’énerve face à un passager qui se plaignait que les bus étaient en retard…. Tout comme le nôtre qui arriva à 1 heure 30 du matin à la gare du Nord.
J’avais tendance à prendre parti pour l’espagnol, sans intervenir vis-à-vis du chauffeur, indiquant à l’espagnol comment aller à sa destination finale. Et je ne savais que faire…
Le premier placement : le chauffeur du bus.
Le premier placement est le suivant :
Ce qui est étonnant car, en réalité, il était devant l’espagnol, son siège étant à la gauche du bus.
Le placement final : visualiser sa mort
Je place la mère du chauffeur derrière lui et mon représentant est plus calme. Puis je place sa mort en face de lui et mon représentant va bien.
En conclusion, avoir de l’empathie pour le persécuteur
Ce chauffeur n’était pas en paix avec sa vie et en visualisant sa mort, j’aurais pu avoir plus d’empathie avec lui. Je ne sais ce que j’aurais pu lui dire ; ce qui est sûr, c’est que je ne pouvais pas intervenir en étant énervé.
Vous pouvez lire une citation de Bert Hellinger sur la visualisation de la mort du client.
Si vous avez des remarques, laissez-moi un commentaire.