Voici un résumé d’une constellation animée par Bert Hellinger en 2001 et tiré de son livre « La paix commence dans les âmes » ou « Der Friede beginnt in den Seelen »
Elle met en scène la constellation d’un homme né en Palestine, émigré au Liban puis en Allemagne dont le grand-père paternel fut soldat pour l’empire Ottoman et n’en revint pas.
La constellation familiale initiale
Voici les places des représentants, où Israël s’appuie sur l’Allemagne.
Ensuite, les représentants changent de place spontanément. Bert fait remarquer qu’Israël ne regarde ni la Palestine, ni le Liban. Au début, l’Allemagne déclare à Israël « Nous avons besoin d’aide, s’il vous plait ». Puis Bert déclare voir la même impuissance chez Israël et lui fait demander de l’aide. Comme Israël s’enfuit de la constellation, Bert le fait revenir.
La constellation familiale finale
Tous les représentants font face à l’Allemagne.
Quelques déclarations des représentants
J’ai sélectionné des extraits de celles d’Israël et de l’Allemagne.
- Israël : avoir l’Allemagne derrière moi m’a renforcé et protégé. Peu à peu, j’ai pu reconnaître et sentir les nombreux visages inconnus. Puis, quand j’étais face à elle, je me suis senti étranger. J’ai perdu la peur de l’étranger. J’ai vu que derrière ces inconnus se trouvait aussi la peur. Je l’ai ressenti quand je me suis approché. Alors, j’ai pu les rejoindre.
- Allemagne : au début, seul Israël était significatif… J’ai pu ressentir cette impuissance. J’avais besoin de regarder Israël… Tes yeux sont mes yeux. Et j’avais besoin de tendresse et de protéger Israël… C’était un petit début… Je sais ce qui est, de se sentir coupable et c’est peut être une solution pour Israël… Concernant le client, je suis prêt à lui donner une patrie provisoire. Mais cela n’a pas beaucoup de force. Je me sens plus en paix quand je le vois au Liban.
En conclusion : de l’importance de la culpabilité.
Voici ce que déclara Bert Hellinger à l’issue de la constellation :
Nous sommes tous liés, quand nous reconnaissons que nous sommes coupables. Les persécuteurs ou les coupables sont plus susceptibles de s’entendre que si l’un d’eux pense toujours être innocent et supérieur. Le lien d’égal à égal réussit quand nous prenons congé de la différence entre le bien et le mal.
Si vous avez des remarques, laissez-moi un commentaire.