Me penchant sur l’appellation non contrôlée de « Pervers Narcissique » j’ai voulu approfondir le concept.
Narcisse cherche sa maman, tel un fils à maman. Et pourquoi prendrait-on du plaisir à voir la souffrance de l’autre ? J’ai animé une constellation sur ce sujet.
Le pervers narcissique
Cette appellation est dérivée de la psychanalyse de Freud et a un fort contexte sexuel, comme la prédisposition de l’enfant à devenir « pervers polymorphe » de l’enfant ou de la femme face à un habile séducteur. Elle n’a aucune définition dans la référence des psychiatres étasuniens du DSM5 qui recense les troubles mentaux ou de l’ONU, le CIM 11.
J’ai donc simplifié en traitant le pervers narcissique comme un Narcisse ayant du plaisir à voir souffrir Echo, une de ses « victimes ».
La constellation familiale selon Bert Hellinger
J’ai choisi 5 représentants : un pour le « pervers », un pour sa victime, un pour la souffrance, un pour son « plaisir de voir souffrir autrui » et un dernier pour « l’origine de son plaisir de voir souffrir autrui ».
Le pervers arrive et tourne en rond. Il a donc besoin d’un repère, un parent ou sa mort la plupart du temps. Il est probable qu’il a envie de mourir.
La victime se sent bien en face de lui. Quand le pervers vient à sa droite, elle se sent moins bien.
La souffrance vient tourner autour des deux premiers représentants et regarde dehors pendant que la victime s’appuie sur le pervers.
Comme je fais rassoir la souffrance, la victime dit « j’ai un peu besoin de souffrir », je fais revenir la représentante de la souffrance. La victime demande au Pervers si cela lui fait plaisir de la voir souffrir. Il lui répond « je m’en fous complètement ». Il aime sa présence.
Le plaisir de voir la souffrance d’autrui vient tourner autour des deux. Elle a du plaisir à voir les deux. Elle se place derrière les deux.
L’origine vient se met à la gauche du plaisir. Le pervers s’appuie dessus. La victime regarde au sol et se sent seule. Le pervers fait un pas vers la droite et s’éloigne de sa victime. Enfin, l’origine vient devant et s’allonge au sol devant le trio. C’est bien pour le pervers et sa victime qui se rapprochent.
L’origine est donc un mort que les deux regardent.
En conclusion : la souffrance de rester en vie
Il arrive souvent qu’une personne en batte une autre en lui reprochant d’être en vie, pensant à une personne morte. Sa déclaration est « Comment oses-tu être en vie alors qu’Untel est mort ! » Le persécuteur a aussi une envie de mourir, de rejoindre la personne morte en l’ayant sous les yeux. Elle peut aussi se venger contre la personne qui l’a quittée.
Ainsi, le persécuteur aveuglé se sent complètement innocent, pris dans sa spirale de venger une personne morte, connue ou non….
Si vous avez des remarques, laissez-moi un commentaire.