J’ai lu récemment un livre passionnant, la biographie de Steve Jobs, de Walter Isaacson.
Et j’ai alors voulu comprendre l’origine de la maladie du pancréas de Steve Jobs. Voici sa généalogie et la constellation familiale selon Bert Hellinger.
La généalogie de Steve Jobs
Passons en revue l’histoire de ses parents biologiques, de ses parents adoptifs et son histoire personnelle.
Ses parents biologiques
Son père, Abdulfattah, était syrien et sa mère, Joanne, états-unienne. Ils se sont rencontrés à l’université du Wisconsin. Sa mère avait connu un artiste avant son père. Comme le père de Joanne ne voulait pas que sa fille épouse un musulman et l’a menacée de la déshériter, ils ont donné Steve à l’adoption. Puis, quand Arthur est mort, ils se sont mariés et ont eu une fille, Mona, qu’ils ont gardée avec eux.
Ils ont divorcé en 1962 et Mona portera plus tard le nom du mari de sa mère, Simpson. Elle rencontrera Steve en 1985.
Ses parents adoptifs
Ils n’ont pas eu d’enfants vivants, uniquement une grossesse extra-utérine. La mère adoptive, Clara Hagopian, turque arménienne, avait eu un premier mari mort à la guerre.
En 1957, ils adoptèrent un deuxième enfant, Patty.
Son histoire personnelle
Steve Jobs eut une fille, Lisa, qu’il ne reconnut pas à sa naissance et que sa mère Chrisann éleva seule. Puis il eu 3 enfants avec Laurene Powell.
Il rencontra sa fille Lisa et elle vécu avec lui pendant 4 ans lors de ses études.
La constellation familiale selon Bert Hellinger de Steve Jobs
Les parents biologiques
Joanne se place spontanément devant la fenêtre et Abdulfattah à sa gauche, légèrement derrière elle. Cela signifie que Joanne est morbide et probablement liée à un frère mort ou un partenaire précédent. En mettant un homme à sa droite, elle va mieux.
Steve vient en face de cet homme, ce qui signifie qu’il est lié à une personne proche de la mère. Il est dont un fils à maman, ce qui pourrait expliquer pourquoi le père n’en voulait pas.
La famille adoptive
Paul Jobs et Clara Hagopian se placent en face des parents biologiques. Steve se sent « couci-couça » avec Clara. En plaçant son 1er mari mort à la guerre, Steve est attiré « pas plus que ça ». Et se sent plus léger quand le 1er mari s’allonge au sol.
Lisa et la maladie
Lisa vient près de Steve et la maladie se place près d’elle. Ainsi, c’est elle l’élément déterminant. Il avouera avoir appelé l’ordinateur Lisa en pensant à sa fille qu’il n’avait pas reconnue.
En conclusion
Il est probable que la relation avec sa première fille Lisa lui pesait encore. Steve Jobs étant un « double » fils à maman, identifié avec le premier partenaire de sa mère biologique et de sa mère adoptive, il est conforme à sa dynamique. Il se croit tout permis et ne respecte pas autrui. Pourtant, il a su fonder une famille et se réconcilier avec sa fille.
Voici ses dernière déclarations..
Quelle que soit l’étape où vous en êtes en ce moment, à la fin, vous devrez faire face au jour où le rideau tombe. S’il vous plaît, préservez votre famille comme un trésor, aimez votre mari, votre femme, aimez vos amis… Traitez tout le monde avec respect et restez amical avec vos voisins.
Il ne parle pas ni de ses parents biologiques, ni de sa première fille Lisa.
Pour aller plus loin
L’article de Wikipédia sur Steve Jobs.
Le lien pour le livre de Walter Isaacson.
Si vous avez des remarques, laissez-moi un commentaire.
Bonjour,
J’ai toujours eu beaucoup d’émotions en survolant le parcours de Steve Jobs; bien qu’il appartienne à un empire duquel je me sens très loin. Une spiritualité émane de cette homme qui me boulverse. pour moi spiritualité et économie sont incompatibles . Je reconnais avoir à travailler comme tout un chacun dans cette humanité.
Je formule le vœu de participer au juste moment à vos rencontres . Non masquée . Cette période de transition impose une marque de contrôle par les peurs , que je ne reconnais pas . Mais je respecte et salue votre courage de tenir votre cap.
Chaleureusement !
Ariane
L’homme était ambigu, une grande spiritualité, riche et vivant dans le dénuement et cette course à la perfection synonyme de morbidité…