Voici un extrait à propos de l’âme, tiré de son livre « Mit der Seele gehen: Gespräche mit Bert Hellinger » ou « Avancer avec l’âme », interview de Bert Hellinger par différentes personnes.
C’est un secret. On constate que l’âme corporelle, d’une part, assure la cohésion du corps et, d’autre part, s’efforce de le préserver le plus longtemps possible. L’âme familiale remplit la même fonction : maintenir l’unité familiale.
Ainsi, par exemple, si quelqu’un est exclu, l’âme cherche à le réintégrer. Cependant, il est vrai que chaque individu, par son appartenance à une famille, possède non seulement un destin personnel, mais est aussi intimement lié aux destins des autres. L’individu ne devient pleinement lui-même que lorsqu’il reconnaît et accepte ces liens. Il semble que l’âme opère à plusieurs niveaux.
L’individu se développe d’abord en déployant ou en développant son ego. Cela signifie rassembler ses expériences, ne faire plus qu’un. À partir de ce point, il vit et juge. C’est l’ego. Lorsque l’ego est développé, le mouvement s’inverse. L’ego devient moins défini et se sent partie intégrante d’un tout plus vaste. Dès lors, l’âme commence à guider l’individu d’une manière très particulière. Cette guidance est perçue comme une guidance pour une tâche très précise ; s’y soumettre, c’est s’inviter à être guidé. La distinction entre être guidé et libre arbitre disparaît alors complètement.
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