Voici un texte de Bert Hellinger sur la représentation de la mort en constellation familiale, tirée de son livre A la découverte des constellations familiales : De la théorie à la pratique.
Quand je fais rentrer la mort dans une constellation, je constate que le client voit en elle une personne. Dans un séminaire en Italie, une femme avait une peur panique que ses enfants ou elle-même puissent mourir. Elle était placée avec ses enfants et la mort. Le représentant de la mort s’est immédiatement assis par terre. Il représentait donc un enfant. J’ai demandé à la femme ce qui s’était passé dans sa famille d’origine. Elle indiqua que sa mère avait subi neufs interruption de grossesse et elle en était fière. Nous avons alors choisi neuf représentant pour les enfants avortés, dont le représentant de la mort, et placé la mère derrière eux. Elle était profondément émue et s’assit auprès de ses enfants avortés. C’est là qu’elle trouva la paix.
Il est évident qu’ici, la peur de la mort correspondait à la peur face à cette mère qui avait subi tant d’avortement. Par le fait de placer la mort dans une constellation, on découvre ce qui se dissimule derrière les apparences. Cette mort-là est en général pas la vraie mort.
Parfois, je place la vraie mort. Elle se tient en générale immobile. Elle reste à sa place, sans le moindre mouvement, et il émane d’elle une grande clarté. Parfois, elle regarde au loin vers son maître. Bien entendu, la situation peut varier, il n’y a pas de règles. Mais il est important de faire la distinction entre la mort qui est placée en tant que telle est celle qui déclencha mouvement, signé qui reste des éléments à résoudre.