La colère, le désespoir et l’amour selon Bert Hellinger

Voici un extrait du livre de Bert Hellinger A la découverte des constellations familiales : De la théorie à la pratique qui concerne la colère.

un enfant crie entre ses deux parents

Image ia par piclumen

Des sentiments intenses, comme la colère, naissent souvent l’endroit précis où les mouvements du jeune enfant vers sa mère a été interrompu avant qu’il puisse atteindre son but. La colère protège alors l’enfant contre la douleur de l’amour. Dans un tel cas, la colère n’est que l’autre face de l’amour.

En thérapie, si je propose au client d’exprimer sa colère, nous reproduisons les événements d’autrefois car le mouvement vers la mère est resté interrompu. L’expérience est revécue, aucune solution n’est trouvée.

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Si un client en thérapie exprime sa colère de cette façon, je l’arrête car sa colère correspond à un sentiment de défense. A partir du moment où il ne peut plus exprimer sa colère, il entrera en contact avec les sentiments sous-jacents que sont l’amour et la douleur. L’amour est beaucoup plus douloureux que la colère. C’est même le sentiment le douloureux qui soit car il est toujours vécu avec une impression d’impuissance totale. Par l’expression de ma colère, je vis mon impuissance. Je ne la ressens même pas.

Dans un tel instant, les mots décisifs que doit prononcer la personne concernée sont : « s’il te plaît ». Ressentez-vous la force de ces paroles : « papa, s’il te plaît » ou « maman, s’il te plaît » comparés à l’explosion de colère ? Quelle force et quelle douleur dans ces quelques mots.

Si vous avez des remarques, laissez-moi un commentaire.

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