Après avoir animé la constellation de l’histoire « Ainsi parlait Zarathoustra » de Friedrich Nietzsche, je voulais comprendre sa dynamique personnelle.
Voici donc une constellation familiale selon Bert Hellinger sur ce célèbre philosophe.
La généalogie de Nietzsche
Nous l’avons vu précédemment. Voici sa famille proche :
Son frère Joseph est mort quand Friedrich avait 6 ans, peu après la mort de son père.
« Ainsi parlait Zarathoustra » a été publié en 1883. Il a fait sa première crise de folie en 1889, probablement liée à la syphilis, qu’il eut au moins deux fois. Il sera hébergé par sa mère, puis par sa sœur jusqu’à sa mort.
La constellation familiale selon Bert Hellinger
J’ai commencé par les parents, puis j’ai mis en scène le livre et un lecteur.
La famille de Friedrich
Le père et la mère se place l’un à côté de l’autre, le père à droite de sa femme.
Friedrich vient s’appuyer sur son père, Élisabeth vient en face et Joseph vient à la droite de Friedrich. Je n’ai pas cherché à résoudre ces dynamiques en allant dans la famille des parents.
Je demande à Joseph de s’allonger au sol et Friedrich est très touché par sa mort, moins sa sœur.
- Comme Friedrich était homosexuel, un représentant d’un de ses amants avec qui il eut la syphilis vient et veut prendre la place de Joseph. Ainsi, cela explique en partie son homosexualité, Friedrich recherchant en frère dans ses relations. De même, Élisabeth se maria avec un homme qui s’est suicidé, le confondant sûrement avec son frère mort.
- J’amène une femme devant lui et il n’est pas intéressé, la femme non plus.
Ainsi l’homosexualité de Friedrich était vraiment profonde. Il en avait de l’aversion pour les femmes.
Le livre et un lecteur
Je fais venir un représentant du livre qui se place en face de Friedrich, puis un lecteur.
- Dés que le livre est placé, l’amant a envie de partir. Friedrich met ses mains derrière le dos, ce qui signifie qu’il exprime son envie de meurtre… normalement destinée à la personne avec laquelle il a eu la syphilis, ce que confirme son amant.
- Le lecteur se sent attiré par le livre car il trouve que c’est « abyssal, sans fin ». En plaçant la mort du lecteur en face de lui, il n’est plus attiré par le livre.
En conclusion
Friedrich est en colère contre l’homme avec qui il a contracté la syphilis. Son livre reflète sa colère et son refus de la mort, qui fascine encore aujourd’hui beaucoup de ses lecteurs.
Pour aller plus loin
Je n’ai rien trouvé d’intéressant sur le sujet… que des arguments philosophiques tels que :
À cet égard, on peut considérer que le Zarathoustra constitue l’aboutissement de la révolte solitaire de Nietzsche face au bloc dualiste de la tradition rationaliste.
Si vous avez des remarques, laissez-moi un commentaire.