Voici un extrait du livre de Bert Hellinger A la découverte des constellations familiales : De la théorie à la pratique qui aborde le sujet du diable.
Participante : je connais quelqu’un qui souffrait d’épisodes psychotiques et avait tendance à s’intéresser aux images du diable. Il parlait de quelqu’un qui incarne le mal, s’appuyant sur l’enseignement catholique religieux. Que peux-tu en dire ?
Hellinger : j’ai fait une découverte à propos du diable. Dans un groupe de thérapeutes pour enfants, il était question d’un garçon dont le comportement laissait supposer qu’il était possédé par le diable. Son comportement ne pouvait s’expliquer qu’ainsi. Je leur indiquais que, dans la plupart des cas, le diable était un membre de la famille. Par la suite, nous avons recherché le diable dans la famille. Le garçon en question fut adopté par une femme qui, pour contrarier son mari, avait avorté à sept reprises. Les thérapeutes avaient pitié de la femme et non du garçon et estimaient de leur devoir de lui venir en aide, ce dont ils se sentaient parfaitement capables. Pour ma part, je voyais avant tout le garçon et lui accordai une place dans mon cœur. Quant à la femme, elle devait évidemment faire face à son destin et aux conséquences de ses actes. Il ne fallait pas laisser l’enfant auprès d’elle ; il ne devait pas rester là.
Si nous avons l’impression que le diable est à l’œuvre, il s’agit généralement d’une personne apparemment irréprochable ou mal lotie qui est en colère. Et si nous cherchons le diable, il se trouve le plus souvent parmi les anges. Les êtres cruels se font souvent passer pour les plus pieux et les plus pieux sont souvent cruels. Il leur manque le cœur.
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