Voici l’extrait d’une intervention de Bert Hellinger à Neuchâtel en Suisse sur le lien thérapeutique.
C’est-à-dire, quand le thérapeute prend son client pour un enfant ou pour sa mère.
L’aidant doit se transformer et s’impliquer au plus profond de lui-même et avoir le courage de regarder la vérité et la mort en face. S’il sent de la pitié et s’il se sent responsable, il devient l’enfant. La relation thérapeutique signifie que le thérapeute utilise sa relation avec le client pour préserver son problème personnel.
Comment reconnaît-on une relation thérapeutique ? Dans beaucoup de thérapies, l’établissement de cette relation est considéré comme une condition sine qua non pour le succès de la thérapie. Le thérapeute s’occupe du client avec empathie. À partir de ce moment, le client devient l’enfant et le thérapeute se préoccupe du client, se doit d’être toujours disponible pour le client.
Que se passe-t-il au juste ? En tant qu’enfant, ils voulaient aider leur mère. Mais un enfant ne peut jamais aider sa mère. S’ils n’y sont pas parvenu avec leur mère, ils y parviendront peut-être avec leurs clients. Ils choisissent un cas différent. Dans son cœur, le thérapeute est un enfant et le client est la mère. L’on reconnaît cette relation thérapeutique en voyant qui a le contrôle. Qui l’exerce ? Le thérapeute ou le client ? Craint-il que les clients lui en veuillent ? Le client y met fin en se mettant en colère contre le thérapeute. Il le quitte. Le thérapeute a échoué comme il a échoué vis-à-vis de sa mère et, comme il a beaucoup d’autres clients, l’histoire se poursuit.
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