Etes-vous concernés ?

Nous sommes inconsciemment liés à un système familial élargi

Si une personne est rejetée de ce système, nous pouvons la rappeler pour lui redonner sa place, c’est le phénomène d’intrication ou d’identification.

L’intrication systémique : d’être inconsciemment identifié à une personne de notre système familial a plusieurs conséquences :

La première est d’avoir le sentiment de ne pas être soi-même, à sa place. Ceci peut provenir de la mort d’un frère ou d’une soeur, en bas-âge, une fausse couche ou un avortement des parents, qu’ils l’aient dit ou non, peu importe.

La deuxième est de vivre des événements dont on ne saisit pas le sens. Des accidents surviennent, un être cher est morbide, nous sommes attirés vers la mort. Cela provient d’une tendance à vouloir mourir pour un être cher ou vouloir le rejoindre. C’est souvent le cas…

La dernière se retrouve dans des difficultés à vivre en couple. Liés inconsciemment à un être cher disparu, nous ne voyons pas la personne qui se trouve à nos côtés.

Vous posez-vous les questions suivantes ?

  • Je ne me sens pas à ma place. Vous avez perdu un frère ou une sœur avant vous ? Votre mort peut vous dire « je suis contente de te voir en vie« 
  • Je bloque dans ma vie ? Vous êtes une femme et avez probablement eu un avortement. Sinon, c’est votre mère et vous le faites pour elle.
  • Mes projets avortent ? Vous êtes un homme et vous avez probablement eu un avortement avec une de vos compagnes.
  • Je ne trouve pas l’âme sœur. Vous avez sûrement perdu un frère ou une sœur que vous cherchez à l’autre bout du monde, tout comme Charles Baudelaire.
  • Je n’arrive pas à faire le deuil d’un être cher. Vous avez perdu un frère ou une soeur et vous le confondez avec votre partenaire décédé.
  • J’ai envie de mourir. Être ou ne pas être ? Vous voulez rejoindre quelqu’un ou mourir à la place d’un autre, une des dynamiques familiales les plus courantes.
  • J’ai des angoisses et en colère contre mon conjoint ? Cela peut provenir de la perte d’un enfant, d’une fausse couche. ou d’un avortement ou d’une FIV.
  • J’ai peur qu’il arrive quelque chose à un de mes enfants ? Vous avez probablement perdu un enfant, qui peut être par FIV et vous le confondez avec l’enfant mort.
  • J’ai fait plusieurs tentatives de suicide. Vous expiez ou vous suivez quelqu’un qui s’est lui-même suicidé.
  • Je suis en colère contre mon père ou ma mère ? C’est peut-être la colère de quelqu’un d’autre ou votre colère est dirigée contre une autre personne. Vous reprenez peut-être la colère de votre mère contre le père, ou contre la première femme du père comme dans le complexe d’Oedipe.
  • Je me sens exclu (e). Vous rappelez sûrement un exclu.
  • J’ai l’impression d’être la mère de ma mère. Vous êtes probablement identifiée à votre grand-mère ou à une de ses soeurs mortes.
  • Mon fils a des insomnies ? Cela peut venir de son identification avec votre père.
  • Votre enfant a du mal à faire le deuil de son doudou ? Il représente peut-être un oncle mort.
  • Vous faites des cauchemars ? Cela peut vous rappeler une personne morte.
  • J’ai trop de poids ? Vous avez envie de mourir ou de prendre la place de 2 personnes, cela peut venir d’une dynamique systémique.
  • Vous fumez ? Tout comme Freud ou Jung, vous avez perdu un frère et vous voulez inconsciemment le rejoindre ?
  • Vous n’êtes pas en paix avec vos parents ? Acceptez la vie qu’ils vous ont donnée.
  • Vous n’êtes pas en paix avec votre mort ? Regardez-la en face.
  • Pourquoi je suis malade ? Vous expiez ou vous rappelez une personne malade ou morte, tout comme Freud et sa fille.
  • Vous avez de l’eczéma ou de l’asthme ? Vous pouvez être identifié à un ex-aimé d’un de vos parents.
  • Vous avez peur de tout perdre ? Vous rappelez peut-être une personne qui a réellement tout perdu, comme une victime juive que votre père résistant n’a pu sauver.
  • Vous avez du mal à vous séparer de votre mari, votre mère n’étant pas d’accord ? Confiez-lui votre mari.
  • Vous avez des problèmes dans votre couple. Avez-vous un frère mort ? Avez-vous eu un avortement dans une relation précédente ?

Dans ce cas, l’origine de ce mal-être peut être une dynamique systémique et une constellation familiale selon Bert Hellinger vous fera sûrement le plus grand bien.

Un article sur l’origine de l’intrication.

13 réflexions au sujet de “Etes-vous concernés ?”

  1. Merci…je suis arrivée ici avec mon fardeau et je cherche la porte de sortie…une impression d’être condamnée à ne pas être légitime, interdite de couple. Ca me pèse énormément, alors que tous les autres domaines de ma vie vont plutôt bien. Je sens comme invisible, comme derrière une vitre, observant les autres sans pouvoir les toucher et y goûter surtout.
    Rien, absolument rien ne l’empêche pourtant. J’espère dénouer ça. Merci de votre lumière.

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    • « Soleil » j’aurais besoin d’une question plus précise, et d’informations plus dans le monde du réel. L’impression d’être « transparente » vient souvent d’un frère ou d’une soeur morte. « Interdite de couple » peut venir d’un avortement.

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      • Je suis la première née, je n’ai pas d’informations sur des évènements éventuels avant ma naissance et impossible d’en avoir (mère dcd, et père ponts rompus depuis 20 ans). Je sais que j’ai longtemps cherché ma place, ma mère n’était pas « disponible » psychologiquement (très fragile) et mon père m’a toujours tourné le dos, j’ai eu l’impression de voler sa place. Il m’a toujours méprisée.

        Ma famille est en mille morceaux depuis longtemps, je suis très isolée, plus personne, divorcée, juste mes enfants en garde alternée. Je suis une Asperger, et deux de mes enfants le sont aussi. J’ai parfois le sentiment de ne pas être incarnée, à cheval entre deux mondes. Je vais bientôt faire une constellation pour en savoir plus.

        Ma famille paternelle est étrangère, immigrée dans les années 1920. Ma mère a fait une fausse couche quand j’avais 17 ans, ma soeur a avorté une fois il y a 15 ou 20 ans, mais c’était bien après, vu que mes symptômes datent depuis toujours.

        Merci de votre réponse Grandtout.

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  2. Je ne connais pas du tout l’histoire de ma GMM, malheureusement, mais elles se détestaient ma mère et elle. Je sais juste qu’elle était très dure. La fausse couche était après ma soeur qui avait 15 ans à l’époque et moi 17 ou 18.

    Il y a malheureusement énormément de zones d’ombres dans mon histoire, y compris les dates (côté père comme mère). Je n’ai aucun moyen de le savoir, en tout cas consciemment. Mon corps s’en souvient certainement par contre.

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  3. Bonjour, je me questionne sur une possible fausse couche très tôt sous contraceptif, qui serait survenue il y a quelques années…
    avez vous des pistes pour valider ou invalider cette hypothèse (difficile de faire une constellation il n’y a pas de constellateurs près de chez moi…).
    Une fausse couche si précoce à quelque semaines (une ou deux), qui serait intervenue dans une période où nous cherchions pas à avoir d’enfant peut elle avoir des répercussions négatives et expliquer que je me sens troublé et fragile en ce moment?

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    • Difficile de répondre sans consteller. A priori, une fausse couche de quelques semaines compte. Y a t il un événement enclencheur « troublé et fragile » ?

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