J’accepte la vie que vous m’avez donnée. Le reste, j’en fais mon affaire

Voici une phrase libératrice qui nous met en paix avec nos parents, surtout s’ils sont morts ou qu’ils veulent mourir. Acceptons leur cadeau, la vie qu’ils nous ont donnée… et rien de plus.

Quand un des parents veut mourir ou est suicidaire, il est important d’être en paix avec la vie qu’il nous a donnée et de le laisser partir. De vouloir le retenir nous met en danger de mort. Voici la constellation d’une fille et de ses 2 parents.

Les 2 parents se font face

Comme elle était assise entre ses 2 parents, je lui demande de choisir 3 représentants, pour elle et pour ses 2 parents.

Elle place ses 2 parents face à face et elle les regarde.

Dans ce cas, la fille regarde les parents se confronter. Ce n’est pas bon pour sa santé mentale.

La première partenaire du père

La fille étant assise à côté de son père, elle peut représenter une partenaire précédente du père. Je demande alors  au père s’il a connu quelqu’un avant la mère. Comme il me répond positivement, je demande à la fille de placer la première partenaire du père. Elle la place en face d’elle.

Je demande alors à la fille de se retourner et de s’éloigner pour laisser opérer une confrontation éventuelle entre les 2 partenaires du père. Je fais dire à la mère « si tu veux, je te laisse ma place » à la première partenaire du père. La première partenaire n’a pas envie de bouger.

La mort du père

Le représentant du père s’allonge au sol, signe qu’il veut mourir. La mère se retourne vers la gauche en direction de sa fille et ne bouge plus.

Je fais avancer la fille en lui faisant dire : ce qui se passe entre vous ne me concerne pas.

J’accepte la vie que vous m’avez donnée, le reste, j’en fais mon affaire.

Elle pourrait aussi dire « je te laisse partir, avec amour » à son père qui reste allongé au sol. Elle se sent mieux et je demande à la fille de prendre la place de sa représentante. Elle accepte le message et de répéter les paroles libératrices.

En conclusion

Il est préférable qu’un enfant accepte ses parents comme ils sont. Ainsi, il sera en sécurité. L’enfant qui veut sauver ses parents s’inscrit dans la dynamique « moi, plutôt que toi » et veut mourir pour les sauver.

  • Si l’un des 2 veut mourir, il doit s’appuyer sur le parent qui reste.
  • Si les 2 veulent mourir, il peut avancer dans la vie en s’appuyant sur la vie qui est à l’intérieur de lui.

 Cette dynamique est très forte quand l’enfant est unique ou le dernier. A Tahiti, le dernier enfant, s’il est un garçon, devient « rae rae ». Il s’habille comme une fille et s’occupe des parents. Il dit non à son destin. Il est préférable d’honorer le destin des parents… et le sien.

Etre adulte, c’est accepter la mort des parents, qu’ils soient morts ou qu’ils soient vivants. Comme le dit Bert Hellinger :

La vie est un cadeau, alors on dit…

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